12 February 2021
03 January 2021
21 July 2020
20 July 2020
17 April 2020
16 April 2020
15 April 2020
22 March 2020
20 March 2020
19 March 2020
11 January 2020
27 September 2019
26 September 2019
25 September 2019
24 September 2019
07 September 2019
27 August 2019
26 August 2019
indigo hmong
indigo et aquarelle sur papier bambou.
Vietnam 2019
Indigo, indigo, indigo,
ce mot qui résonne entre la rizière et le buffle. Il m'a pris très tard, j'étais encore un petit arbre, je ne connaissais pas son parfum. Il teignait mes souvenirs de mes longs séjour chez les Hmongs noirs mais je n'en avais encore jamais utilisé. Il possède pourtant toutes les qualités d'une peinture extraordinaire, en plus d'une teinture.
L'indigo est organique, la matière naturelle et première. A partir d'une certaine étape, mon amie May ajoute de la terre finement tamisée. C'est dans cet état de profondeur que je le récupère, il est une pâte, avec une odeur de caillou.
L'indigo ne va jamais au noir, il illustre les possibilités du bleu qui refuse le noir. Et pourtant il est Nuit, il est le Rêve et la Couleur. Il côtoie facilement la lumière, dans de subtils dégradés.
Cette série est en relation avec son territoire : les montagnes de Sapa au Vietnam. Je ne pourrai pas le déraciner, il n'appartient qu'à sa terre, il n'obéit qu'aux saisons. L'utiliser en peinture, c'est voyager dans ses feuilles, c'est faire apparaître sa Poésie et son essence. Il aime à se peindre lui-même, sa jungle, son riz, ses jardiniers, ses états amoureux. Je suis bienheureuse de l'avoir enfin rencontré alors que je ne suis encore qu'un tout petit peintre messager dans l'immensité de ses verts bleus. Indigo, indigo, indigo.
21 August 2019
20 August 2019
13 August 2019
23 July 2019
21 November 2018
03 September 2018
30 June 2018
04 June 2018
09 May 2018
28 March 2018
24 February 2018
21 February 2018
12 February 2018
03 February 2018
29 January 2018
22 January 2018
Formes imaginaires rouges sur fond marron.
Acrylique sur papier
39x27cm
2018
Cette fois-ci j'ai drôlement restreint ma palette....Enfin en apparence car il y a en fait beaucoup de couleurs pour en fabriquer ces marrons. En attaquant cette peinture, j'ai fermement décidé de laisser aller librement mes formes imaginaires, sans censure. ce qui est difficile car mon côté perfectionniste veut me faire penser qu'elles ne sont jamais assez bien, enfin qu'elles pourraient toujours être mieux. Et bien, cette-fois ci je les ai laissé venir. On a des sortes de jupes, une queue de baleine, et tout un tas de choses mystérieuses. Je pensais à Paul Klee en la réalisant, on manque de peintres abstraits en cette période. Mais cela se comprend vu le degré de difficulté que cela représente.
09 January 2018
Subscribe to:
Comments (Atom)